mercredi 1 juin 2011

A Silver Mt. Zion, "Could've Moved Mountains" : un hymne à l'espoir

Haaaa, les premiers albums de Silver Mt. Zion... C'était fin des années 90, en pleine aventure post-rock et, de manière plus personnelle, au tout début de mes années d'université. Efrim Menuck et deux potes montréalais de Constellation Records (la géniale Sophie Trudeau qui - simple détail - joue toujours pieds nus sur scène et le bassiste Thierry Amar) revenaient avec un projet beaucoup plus intimiste que le rouleau compresseur "Gospeed You! Black Emperor"... 

Partis sur une base de trois musiciens, le groupe allait rapidement s'agrandir et changer de nom en conséquence... et prendre aussi un son plus punk, tout en restant toujours aussi intéressant, original, novateur... En 2001, sur leur deuxième album, Born into Trouble as the Sparks Fly Upward, le groupe passe déjà à six membres. C'est à cette époque que The Silver Mt. Zion Memorial Orchestra and Tra-la-la Band (sic) jouera leur morceau qui me marquera le plus durablement : "Could've Moved Mountains".

"Please believe in labor, and hope, and joy..." Indubitablement, cette chanson à deux voix est un chef-d'œuvre. À écouter à fond, la nuit, dans son lit, toutes lumières éteintes... Ou bien lorsqu'il neige... Les quatre premières minutes sont d'une tristesse absolue, et pourtant une lueur d'espoir éclaire le chemin... "These hands could've moved mountains", autrement dit : nous, humains, n'avons pas d'autres limites que celles que nous nous imposons (ou qu'on nous impose), nous sommes libres et pouvons faire des choses magnifiques. Avec nos mains, nous pourrions déplacer des montagnes. Un hymne anarchiste d'une très grande classe donc, qui m'arrache des larmes aujourd'hui encore, après des centaines d'écoutes.

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